C’est le vendredi 26 juillet dernier, à l’invitation de Patricia et Xavier Chauvel, que de nombreux élus locaux, dont Jacques Le Nay, maire de Plouay, Jean-Rémy Kervarrec, conseiller général du canton, et le père Francis Loisel, curé du secteur paroissial, ont participé à l’inauguration du nouveau funérarium du pays de Plouay (56).
Le catholicisme est la religion du plus grand nombre des Français, qui a marqué la sociologie de notre pays. La demande de funérailles religieuses est encore majoritaire, même pour ceux qui ont abandonné toute pratique régulière.
La Fédération Européenne "Vivre son Deuil " propose des formations dont les objectifs et les contenus sont personnalisés. Elles se feront à partir des nécessités correspondant aux situations de travail rencontrées par l’entreprise en relation avec des personnes en deuil. Elles sont adaptables pour les professionnels, les associations, les entreprises ou les institutions. Ces formations pourront regrouper les personnes d’un service, d’un type de métier, d’un niveau professionnel. Toutes peuvent être ajustées selon les besoins.
J'étais présente à la réunion du 26 février, organisée par la CPFM et qui portait sur les recommandations du HCSP en tant que porte-parole de l'Association des Thanatopracteurs de France (ATF) mais également en tant que thanatopracteur, puisque toute la profession avait été conviée.
J'ai d'ailleurs été surprise, et c'est une réflexion que nous sommes plusieurs à nous être faite, du petit nombre de nos confrères qui avaient fait le déplacement. Je pensais y rencontrer un certain nombre de thanatopracteurs parisiens, mais hormis notre trésorière adjointe, Léa Messaoudi, et la délégation
d'Hygéco, nous venions tous de province. Nous avons également unanimement regretté l'absence du Syndicat Professionnel des Thanatopracteurs Indépendants et Salariés (SPTIS), que nous n'avons pas comprise.
L'ordre du jour a été respecté et chacun a pu s'exprimer librement. Les échanges ont été tout à fait courtois et nous sommes tous d'accord pour saluer l'initiative de la CPFM. Amener les différents acteurs de la profession à dialoguer et à participer à des travaux communs a été extrêmement positif.
Notre président, Gaëtan Connant, s'est longuement exprimé sur chaque point important pour nous et notamment sur l'autorisation des soins en cas de HIV. Ce sujet en particulier fait encore débat, y compris parmi les membres de l'association. Concernant l'interdiction des soins à domicile en revanche, une opinion majoritaire s'est clairement dégagée. Chacun est d'accord pour aller dans le sens de l'amélioration des conditions de travail des thanatopracteurs. Il faut favoriser au maximum les soins en morgue et en funérarium dans la mesure où cela est possible, cependant interdire totalement les domiciles semble très compliqué, voire impossible dans certains secteurs.
La question de l'information aux familles sur les soins de conservation a également fait consensus. Cette information doit être délivrée avec des mots choisis et les assistants funéraires devraient être davantage formés tant sur la psychologie que sur la thanatopraxie.
La formation continue sur l'hygiène et la sécurité ne rencontre pas vraiment d'enthousiasme. J'ai pour ma part signalé que ce n'est pas sur ces sujets que nous avons besoin d'être formés, les vraies lacunes au niveau de la formation des thanatopracteurs se trouvent davantage sur les soins particuliers type autopsiés ou accidentés.
Nous avons poussé les discussions au-delà de l'ordre du jour et notre confrère Dominique Lepape a soulevé le problème des soins bâclés qui portent préjudice à l'ensemble de la profession et évoqué la mise en place d'un Code de déontologie et d'un Conseil de l'ordre des thanatopracteurs, intervention qui a rencontré un certain écho.
La réunion a été menée dans un esprit de neutralité totale et le compte-rendu que la CPFM en a fait est absolument objectif. L'ATF répondra encore présent si une nouvelle réunion est organisée. Nous attendons la suite.
Claire Sarazin
Sous l’impulsion de M. Dominique Biras, Mme Gisèle Hyacinthe Jean-Louis, très impliquée dans la vie associative et caritative aux Caraïbes, notamment conseillère municipale de Cayenne, membre d’honneur Guyane, conseillère nationale de l’association "Femmes Avenir", vice-présidente de l’AS.GU.AL (Association Guyane Alzheimer) et Mme Carole Clairembeau, ont ouvert un magasin ROC-ECLERC à Cayenne, en Guyane française.
Gisèle Hyacinthe Jean-Louis, conseillère municipale de Cayenne, membre d’honneur Guyane, conseillère nationale de l’association "Femmes Avenir", vice-présidente de l’AS.GU.AL.
Installé dans un local flambant neuf de 150 m2 en plein cœur de la ville de Cayenne, qui recense les deux tiers de la population guyannaise, ce tout nouveau magasin ROC-ECLERC a accueilli les premières familles dès l’ouverture, le 1er février dernier, dans une atmosphère chaleureuse et colorée.
La société "Outre-Mer Funéraire" a l’ambition d’ouvrir prochainement une chambre funéraire près de ce nouveau magasin. "La logistique est différente pour nous car tous les produits viennent de métropole par bateau, d’où l’obligation d’anticiper" indique Mme Clairembeau. L’offre est identique à celle des magasins métropolitains, tant pour les produits que pour les services (mutuelles, contrats obsèques).
Dominique Biras annonce même le lancement de "services exclusifs réservés aux familles guyanaises domiciliées en métropole et qui veulent accompagner un défunt vers sa terre natale. Cette démarche permet de garantir le même prix toute l’année. En effet, alors que dans le cas d'un décès, le coût des titres de transport achetés dans l’urgence est très élevé, le "billet du défunt – transport de corps" et le "billet de la famille" sont des billets d’avion garantis au meilleur prix toute l’année, donc sans variation quelle que soit la période".
"Des projets de créations de magasins ROC-ECLERC et de chambres funéraires sont en cours d’étude pour la Guadeloupe, la Martinique et Haïti, afin de renforcer notre présence en Outre-mer", précise Philippe Garot, directeur du développement du Groupe ROC-ECLERC.
"Nous sommes très heureux de cette ouverture de magasin. Il y a bien longtemps que nous souhaitions positionner notre enseigne et j’apprécie particulièrement de signer un partenariat avec des professionnels de premier plan" ajoute Sandrine Thiéfine, présidente du Groupe ROC-ECLERC.
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